ChangeNOW : les enjeux du plus grand événement de solutions pour la planète

De Renault, L’Oréal, Pernod Ricard… aux toutes petites start-ups

Comme tous les ans, ChangeNOW organise le plus grand événement des solutions pour la planète. Un rendez-vous qui rassemble entrepreneurs, investisseurs, entreprises leaders de ces thématiques, décideurs politiques, ainsi que visiteurs grand public venus du monde entier dans un format porté sur l’action concrète.

Parmi l’ensemble des solutions et exposants représentés au sommet, les grands noms côtoient directement les jeunes pousses. Renault, qui vise le leadership dans l’économie circulaire automobile avec son plan stratégique « Renaulution », est notamment intervenu via la voix de Cléa Martinet sur une table ronde dédiée aux solutions concrètes de décarbonisation. Bouygues est de son côté notamment présent via un stand dédié à son forfait « Source », « le premier forfait responsable et solidaire de Bouygues Telecom ». Sur le stand, la marque nous confie «  Nous avons choisi ce salon pour sa proximité, son caractère central et son impact. Notre objectif ici est de faire connaître notre offre. » On croise aussi Schneider Electric, qui, au-delà de prises de paroles sur scène expose sur un stand son fonds d’investissement. « Nous avons décidé de participer à ce salon parce qu’il est en lien avec nos valeurs. Schneider Electric est positionné sur le développement durable depuis plus de 20 ans. Nous venons présenter ici notre fonds d’investissement à impact, et donc les personnes que nous accompagnons. L’idée est aussi de trouver potentiellement de nouvelles startups ou de nouveaux investisseurs.  » explique ainsi Pierre-Louis Sourisse sur le stand de l’entreprise.   

Mais aux côtés de ces poids lourds, une kyrielle de jeunes entreprises exposent aussi leurs solutions. Comme FEVE, qui facilite l’investissement citoyen dans l’agriculture, ou Pandobac, qui propose des solutions de packaging alimentaire réutilisable. «  Il y a un peu de tout. Beaucoup de prises de paroles de grandes boîtes, mais aussi des créateurs, des innovateurs, c’est très large. Il y a tellement de belles innovations ! C’est intéressant d’avoir les deux visions. On ne pourra pas changer si on n’a pas les gros avec nous. Mais attention au greenwashing !  » nous confie une participante au détour d’une allée.  

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Une production « la plus responsable possible »

Guillaume Paquet, directeur adjoint de Moma Event, l’agence aux commandes de l’événement depuis 5 ans, nous confie : « L’enjeu, en tant qu’agence organisatrice, est d’aller toujours plus loin dans l’accompagnement avec ChangeNOW : toujours plus de monde, toujours plus d’internationalisation. Il faut aller plus loin en scénographie : nous sommes dans un même lieu, mais il faut nous réinventer chaque année tout en étant dans une production la plus responsable possible. Nous sommes dans un savant mélange de réutilisation et de réinvention.  » Grands principes d’implantation, structures et noms de scène, affectations, signalétique… les organisateurs ont choisi de « twister » l’événement plutôt que de le réinventer, dans cette logique de responsabilité.  L’une des scènes phare, « The Nest Stage », bénéficie ainsi de la même structure que l’an dernier, mais son habillage a été complétement revu, avec à la place d’un nid XXL, un immense système de moucharabieh à messages.

Organiser un sommet dédié aux solutions en faveur pour la planète n’est donc pas sans challenge en matière de production responsable. « On intègre la dimension responsable dès la première seconde de la conception. Tout ce qui est imaginé pensé, en scénographie et en production l’est en termes de responsabilité. C’est des reflexes qui sonnent facile mais qui ne sont pas évidents à grande ampleur. C’est un maximum de location, de réutilisation. Et quand on produit une nouveauté, comme l’habillage de The Nest dont le moucharabieh est réalisé à 100 % en carton recyclé, on est très vigilant au matériau. On pense réemploi. Le gazon par exemple trouve toujours une seconde vie. Nous ne moquettons pas l’espace. On est sur un niveau de déchet le plus faible possible dans l’exercice. ».